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Par où commencer pour devenir une pro : La bonne machine

Depuis que j’ai rangé mon atelier de couture, je me sens bien dans mon espace de travail. Pourtant, il me manque quelque chose, une dernière barrière à lever pour inviter l’inspiration et me donner envie de créer.


Voilà mon drame :

je ne supporte plus ma machine à coudre.

Un comble pour une couturière !


Je vous assure, je ne peux plus la voir. J’en ai marre de son bruit, de sa lenteur, de son imprécision, de son manque de puissance. Vous voulez un exemple : tout d’abord le tissu glisse sur le côté, puis il n’avance pas, alors je tire dessus pour l’aider et d’un seul coup la machine s'emballe et la c’est le bourrage, le tissus est coincé dans l’aiguille qui ne peut plus remonter… Pour finir je dois la désenfiler, sortir mon découd-vite et tout recommencer. Je perds mon temps, ma patience et je finis par me dégoûter de mon projet couture.


Je viens de passer l’année sur une piqueuse plate industrielle à l’école. Une machine d’usine conçue pour piquer huit heures par jour, avec coupe-fils intégré, levage du pied presseur à la pédale, une ergonomie et une précision irréprochable. Le contraste avec ma petite machine rose bubble gum est consternant.


Qui aurait pu croire que ce dégoût arriverait ? J’ai adoré cette machine, j’aimais sa mécanique, sa simplicité, j’en étais hyper fière. Je lui parlais avec amour tous les matins, je l’encourageais pour passer les surépaisseurs, nous étions une équipe.


Je ne regrette en aucun cas ce premier achat. Peut-être que sans sa couleur rose bubble gum rassurante et enfantine et ses fonctionnalités accessibles pour une débutante, je n’aurais pas réussi à me lancer dans la couture. Tout est parfait, il ne faut pas l’oublier. Mais il est tant de tourner la page.

Je couds avec ma machine à coudre Singer Rose Bubble Gum
Sur la lune de Flavie - Blog - Photo © Arthur PIERRE @arthurpierre61200




"Souvenir d'une époque où je souriais derrière cette machine "









Avec les stages j’ai pu élaborer une petite étude comparative des différentes machines existantes sur le marché : Brother, Janome, Juki, Bernina, Elna... Machines familiales, semi-pros, industrielles ?


Chaque marque, chaque type de machine a ses avantages et ses inconvénients. Ayant encore du mal à me projeter dans le monde professionnel, c’est délicat d’arrêter une décision sur un modèle.


C’est lors de mon dernier stage chez Madam Rêve que j’ai compris. Dans ce petit atelier, qui surplombe cette adorable boutique de vêtements colorés, il y a une machine industrielle presque identique à celle que j’utilise à l’école. À l’aise dès le premier jour de stage, je manie la pédale comme un pilote de F1, je n’ai jamais été aussi efficace en production. C’est la révélation, il me faut une machine similaire à celles de l’école.


J'établis la stratégie du bouche à oreille, stratégie que je recommande fortement car très souvent fructueuse. Je parle autour de moi de ma recherche machine industrielles ou de vendeurs de machines à coudre en espérant des encouragements dans ma recherche, des conseils, et qui sait peut-être des contacts… Bingo, mon frère connait quelqu’un.


Le contact se fait rapidement, et en quelques semaines La Juki DDL7000A fait son entrée dans l’atelier. C’est une merveille de précision et de rapidité. Production efficace assurée. Je vais pouvoir créer à volonté.


Machine à coudre industriel Juki DDL7000A
Machine à coudre industrielle - Sur la lune de Flavie - Blog - Photo © Flavie PIPET @surlalunedeflavie










"La nouvelle star de mon atelier"


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