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Faire un costume de viking pour la pole dance

Je reçois un message d’une élève du studio de pole dance UpsideDown Rennes, dans lequel je donne quelques cours : “ Salut Flavie, j’aimerais un costume de pole dance sur le thème du Viking, est-ce que tu pourrais me faire ça ? ”. Mon cœur s’emballe, ma tête se remplit de paillettes, mes bras frissonnent d’excitation ! Allier la pole dance et la couture, mes deux plus grandes passions, suis-je dans un rêve ? Je me suis imaginée mille fois cette situation, et elle me semblait tellement faire partie de mon monde imaginaire, celui avec les licornes qui font du ski sur les arcs-en-ciel, qu’il me faut un moment avant de réaliser que c’est une demande réelle.



Au moment où j’accepte de faire ce costume, au moment où j'accepte de vivre ce rêve pour de vrai, une angoisse m’envahit immédiatement. Comment être à la hauteur de ce qui me paraît faire partie du domaine du rêve ? Du magique ? J’ai beaucoup de mal à me concentrer et à avancer sur le projet. J’ai la chance de bien connaître ma cliente, elle a conscience du challenge qu’elle me propose et n’a pas de deadline pour la réalisation de ce projet.


Les étapes de la construction d’un costume sont toutes extraordinaires : les recherches sur le thème, comprendre les envies de ma cliente, adapter le costume à la pratique de la pole dance.


Je suis dans mon atelier de couture face à mon mannequin, un mètre ruban autour du cou, un crayon de papier dans la bouche, mon tout petit bébé dort paisiblement sur moi, emmitouflé dans la grande écharpe bleue, je teste à l’aide de chutes de tissu, d’épingles et de beaucoup d’imagination le design de mon viking, je griffonne un croquis. Je suis en plein kif, la fatigue de ma vie de jeune maman n'existe plus, mon syndrome de l’imposteur s'évanouit. Je me laisse porter par ma créativité. Lorsque je présente le croquis à ma cliente, elle est conquise.




C’est parti pour le patronage, la recherche des matières et la confection. Je me sens couturière. Dès que mon bébé s'assoupit, je déroule le grand rouleau de papier calque pour dessiner les courbes de mon viking. Comme je travaille dans une matière très spécifique, un simili cuir extensible, et que j’ai acheté dix fois trop de tissu, je ne fais pas de toile et présente à ma cliente un prototype dans le tissu final qui en fonction de ce qu’elle en pense deviendra, un proto raté ou bien le viking final.


L’essayage est très satisfaisant, il n’y a pratiquement pas de retouches à faire. Nous décidons des détails ensemble et je termine avec passion ce projet.





Il trône déjà depuis quelques jours sur mon mannequin, il est prêt. Je prends le temps de l’admirer une dernière fois, je suis fière de cette création et j’ai un peu de mal à la laisser partir de l'atelier. Je lui prépare un joli petit paquet. Je te souhaite une belle vie avec pleins de jolis spectacles, mon viking !!




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